"La consommation apparaît comme un phénomène ambivalent qui produit autant de violence que de sociabilité, autant un imaginaire "messianique" qui annonce un monde idéal sur terre qu'un imaginaire apocalyptique qui se projette dans un monde de malheur. Cette ambivalence explique que la consommation est à la fois au coeur du politique et du religieux" comme l'explique Dominique Desjeux, professeur d'anthropologie sociale à l'université Paris V, dans son ouvrage La consommation (Que sais-je ? collec.puf).
Pour illustrer cette ambivalence, ajoutons à la lecture du livre de Dominique Desjeux (il présente, dans une première partie, les fondements théoriques de la sociologie de la consommation), un ouvrage très critique (apocalytique) : La société de consommation de Jean Baudrillard ; et à l'opposé un livre illustré, Confort(s) La génération vautrée, réalisé par François Bellanger dirigeant de Transit, agence spécialisée dans l'innovation et la prospective et Gérard Laizé, directeur général du VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement). "Génération vautrée" n'est pas un livre de théoriciens. Bien qu'il s'inspire de leurs travaux et qu'il donne à la parole à des sociologues, des ethnologues, il est essentiellement l'oeuvre de prospectivistes, designers, ergonomes, dirigeants d'entreprises dans le domaine du mobilier en particulier. Il donne corps à tout ce qu'exècre Jean Baudrillard dans notre société "aliénée par la consommation" pour lequel "Architectes, publicitaires, urbanistes, designers, tous se veulent démiurges, ou plutôt thaumaturges (personnes qui font des miracles) de la relation sociale et de l'environnement. Les psychosociologues eux-aussi se veulent thérapeutes de la communication humaine et sociale. Jusqu'aux industriels qui se prennent pour des missionnaires du bien-être et de la prospérité générale".
Ambivalence au coeur du politique qui apparaît dès les fondations de la sociologie de la consommation à travers les approches de Veblen ( la consommation comme distinction sociale) et Halbwachs (la consommation comme facteur d'intégration sociale).
mercredi 28 juillet 2010
vendredi 16 juillet 2010
Le rôle des valeurs dans l'orientation normative de l'action
Une valeur est une manière d'être ou d'agir qu'une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéale et qui rend désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquels elle est attribuée.
Les valeurs sont inspiratrices des jugements et des conduites. Elles sont sous-jacentes aux modèles. La signification des modèles apparaît lorsque ceux-ci sont perçus dans leurs rapports aux valeurs. Ils prennent alors figure d'application spécifique. On comprend mieux leur pouvoir et leur efficacité puisqu'ils s'appuient sur un palier plus en profondeur de sentiments et de jugement qu'on appelle ici les valeurs.
Le pouvoir de contrainte des modèles ne s'appuie donc pas seulement sur des sanctions positives ou négatives mais sur des valeurs. L'orientation aux valeurs est un des aspects les plus profonds de l'orientation normative de l'action.
Cependant, il arrive que des modèles se coupent des valeurs qui les ont inspirés, ils prennent alors une conformité routinière.
Les valeurs sont spécifiques à une société et évoluent dans le temps (moins rapidement que les modèles).
Enfin, elles possèdent une charge affective qui en font un puissant facteur dans l'orientation de l'action des personnes et des collectivités.
Retenons que les valeurs sont inspiratrices des jugements et des conduites, qu'elles sont relatives et porteuses d'une charge affective. Enfin, elles sont hiérarchisées dans ce que l'on appelle une "échelle des valeurs".
Les valeurs sont inspiratrices des jugements et des conduites. Elles sont sous-jacentes aux modèles. La signification des modèles apparaît lorsque ceux-ci sont perçus dans leurs rapports aux valeurs. Ils prennent alors figure d'application spécifique. On comprend mieux leur pouvoir et leur efficacité puisqu'ils s'appuient sur un palier plus en profondeur de sentiments et de jugement qu'on appelle ici les valeurs.
Le pouvoir de contrainte des modèles ne s'appuie donc pas seulement sur des sanctions positives ou négatives mais sur des valeurs. L'orientation aux valeurs est un des aspects les plus profonds de l'orientation normative de l'action.
Cependant, il arrive que des modèles se coupent des valeurs qui les ont inspirés, ils prennent alors une conformité routinière.
Les valeurs sont spécifiques à une société et évoluent dans le temps (moins rapidement que les modèles).
Enfin, elles possèdent une charge affective qui en font un puissant facteur dans l'orientation de l'action des personnes et des collectivités.
Retenons que les valeurs sont inspiratrices des jugements et des conduites, qu'elles sont relatives et porteuses d'une charge affective. Enfin, elles sont hiérarchisées dans ce que l'on appelle une "échelle des valeurs".
Principaux éléments d'un système d'action sociale
Les principaux éléments d'un système d'action sociale sont :
L'orientation normative de l'action s'applique aux conduites et la structure normative de l'action s'applique aux ensembles sociaux.
Les deux approches - microsociologique et macrosociologique - appartiennent à un même "phénomène social total" selon l'expression de Marcel Mauss. Le sociologue passe d'un palier à l'autre palier, tant dans la conduite d'analyse théorique qu'empirique.
- les unités ou parties : ce ne sont pas les personnes mais les actes sociaux orientés normativement ou les acteurs, non pas en tant qu'individus mais dans leurs rapports aux autres suivant la position qu'ils occupent, suivant leur rôle
- les facteurs d'organisation ou de structuration des unités du système : modèles, rôles, sanctions grâce auxquels les unités sont liées entre elles pour former une collectivité, une action commune
- l'interdépendance des unités : chaque acteur remplit son rôle en fonction des attentes des autres
- l'équilibre d'échange (complémentarité, interaction), mouvant, qui résulte de cette organisation et de cette interdépendance
L'orientation normative de l'action s'applique aux conduites et la structure normative de l'action s'applique aux ensembles sociaux.
Les deux approches - microsociologique et macrosociologique - appartiennent à un même "phénomène social total" selon l'expression de Marcel Mauss. Le sociologue passe d'un palier à l'autre palier, tant dans la conduite d'analyse théorique qu'empirique.
mercredi 14 juillet 2010
Donner du sens aux objets industriels standardisés
A l'ère des produits industriels dupliqués de façon identique, le consommateur, par la réappropriation, redonne du sens aux objets qu'il acquière dans lesquels il projette affect et émotion.
Le phénomène du bricolage en est une illustration particulièrement significative. Le consommateur assemble des objets divers pré-existants pour en créer de nouveaux. Il réorganise la valeur fonctionnelle de chaque élément et bricole un système qui fait sens pour lui. Pour Claude lévi-Strauss, "le bricolage est le propre de la pensée mythique, en ce qu'il induit une faculté de s'exprimer à l'aide d'un répertoire limité dont la composition est hétéroclite".
Francesco Morace a développé l'idée que l'enfant se réapproprie l'objet par le jeu. Celui-ci participe alors à "la découverte de son environnement, des objets et des êtres vivants", "la construction de sa vie intérieure, de sa personnalité, de sa pensée, de son affectivité et de ses relations avec les autres".
La consommation peut alors être conçue comme une réapropriation et un mode de créativité et d'expressivité personnelle, vecteur d'autonomie de la personne.
En savoir plus sur rapprochement entre le bricolage et la pensée mythique par Claude Lévi-Strauss.
Le phénomène du bricolage en est une illustration particulièrement significative. Le consommateur assemble des objets divers pré-existants pour en créer de nouveaux. Il réorganise la valeur fonctionnelle de chaque élément et bricole un système qui fait sens pour lui. Pour Claude lévi-Strauss, "le bricolage est le propre de la pensée mythique, en ce qu'il induit une faculté de s'exprimer à l'aide d'un répertoire limité dont la composition est hétéroclite".
Francesco Morace a développé l'idée que l'enfant se réapproprie l'objet par le jeu. Celui-ci participe alors à "la découverte de son environnement, des objets et des êtres vivants", "la construction de sa vie intérieure, de sa personnalité, de sa pensée, de son affectivité et de ses relations avec les autres".
La consommation peut alors être conçue comme une réapropriation et un mode de créativité et d'expressivité personnelle, vecteur d'autonomie de la personne.
En savoir plus sur rapprochement entre le bricolage et la pensée mythique par Claude Lévi-Strauss.
Consommation et aliénation
De nombreux penseurs ont remis en question le rôle de la consommation dans la construction identitaire :
pour l'Ecole de Francfort : la société est anesthésiée, confinée à la passavité, le lieu aliénant du travail est relayé par les lieux tout aussi factices des loisirs et de la culture, un enfermement qui a pour fonction de neutraliser les vélléités contestataires.
Selon Jean Baudrillard, les innovations sont source de factivité. L'individu est soumis au rythme de plus en plus rapide des codes, signes et objets. Le système de consommation vient compléter le système de production (processus logique).
Pour Guy Debord, la marchandise culturelle est dénoncée comme principal opium qui aurait pour fonction de faire oublier aux étudiants la misère quotidienne. Il dénonce le spectacle comme nouvelle expression du totalitarisme effaçant les frontières entre le privé et le public.
Enfin, Henri Lefèbvre dénonce la "colonisation de la vie quotidienne" à travers les objets factices, fétiches, qui occultent les rapports des hommes entre eux.
pour l'Ecole de Francfort : la société est anesthésiée, confinée à la passavité, le lieu aliénant du travail est relayé par les lieux tout aussi factices des loisirs et de la culture, un enfermement qui a pour fonction de neutraliser les vélléités contestataires.
Selon Jean Baudrillard, les innovations sont source de factivité. L'individu est soumis au rythme de plus en plus rapide des codes, signes et objets. Le système de consommation vient compléter le système de production (processus logique).
Pour Guy Debord, la marchandise culturelle est dénoncée comme principal opium qui aurait pour fonction de faire oublier aux étudiants la misère quotidienne. Il dénonce le spectacle comme nouvelle expression du totalitarisme effaçant les frontières entre le privé et le public.
Enfin, Henri Lefèbvre dénonce la "colonisation de la vie quotidienne" à travers les objets factices, fétiches, qui occultent les rapports des hommes entre eux.
mardi 13 juillet 2010
Consommation et construction identitaire
La consommation permet aux individus de se mettre en récit à travers notamment l'extension du soi traduite à travers ses choix de consommation.
Il faut partir du principe que l'identité individuelle doit être conçue comme un processus différentiel (on acquière une identité dans la différence), dialogique (on négocie des facettes identitaires avec d'autres acteurs sociaux) et temporelle.
Selon Erwin Goffman, les pratiques de consommation mettent en jeu un ensemble d'interactions qui sont comme un théâtre dans lequel l'individu se met en scène. L'entité n'est pas homogène et unique dans la mesure où nous disposons de plusieurs "soi" :
Ainsi selon McCracken, avoir et être sont distincts mais inséparables. On peut parler d'extension du soi lorsque l'être prévaut sur l'avoir dans la possession d'un objet.
Le soi étendu peut s'exprimer à travers le désir de collection qui, complétée à tout prix, exprime une mise en valeur personnelle symbolique. Le vol d'objet peut être vécu comme une diminution du moi.
Assimilation/différentiation : ambivalence dans la construction de l'identité
L'individu oscille entre une stratégie d'assimilation à son groupe d'appartenance dans une volonté normative et au groupe de référence auquel il veut s'identifier et une volonté de différenciation (provocation, transgression).
Il faut partir du principe que l'identité individuelle doit être conçue comme un processus différentiel (on acquière une identité dans la différence), dialogique (on négocie des facettes identitaires avec d'autres acteurs sociaux) et temporelle.
Selon Erwin Goffman, les pratiques de consommation mettent en jeu un ensemble d'interactions qui sont comme un théâtre dans lequel l'individu se met en scène. L'entité n'est pas homogène et unique dans la mesure où nous disposons de plusieurs "soi" :
- le soi perçu, la façon dont l'individu se perçoit
- le soi vitrine, la façon dont l'individu se pense perçu par les autres
- le soi idéal, la façon dont l'individu souhaiterait être perçu.
Ainsi selon McCracken, avoir et être sont distincts mais inséparables. On peut parler d'extension du soi lorsque l'être prévaut sur l'avoir dans la possession d'un objet.
Le soi étendu peut s'exprimer à travers le désir de collection qui, complétée à tout prix, exprime une mise en valeur personnelle symbolique. Le vol d'objet peut être vécu comme une diminution du moi.
Assimilation/différentiation : ambivalence dans la construction de l'identité
L'individu oscille entre une stratégie d'assimilation à son groupe d'appartenance dans une volonté normative et au groupe de référence auquel il veut s'identifier et une volonté de différenciation (provocation, transgression).
lundi 12 juillet 2010
Nouvelles formes d'influence chez l'enfant
L'enfant construit son identité à l'intérieur comme à l'extérieur de la famille à travers les médias (1000 heures passées devant la télévision par an), l'école (marketing scolaire dans un but prétendument pédagogique sous la caution morale des enseignants) et ses pairs (construction de valeurs entre camarades sans rapport d'autorité, signes de reconnaissance - c'est dans la cour de récréation que se font et défont les modes). L'élaboration des produits adaptée à l'enfant ne réside pas seulement dans l'adaptation ludique, elle change souvent radicalement la fonction du produit. Ex : un flacon de ketchup devient un personnage, compagnon de l'enfant amené à dîner seul (pour des raisons sociologiques liées à la hausse des familles monoparentales). Les marques discriminent dans leur approche parents et enfants, mais peuvent également structurer le lien qui unit les générations en s'adressant aux uns et aux autres sur des registres différents. Les marques inversent parfois les rôles en positionnant l'enfant en tant que prescripteur et contribuent à provoquer discussion et négociation au sein de la famille, agissant sur l'ordre des relations parents/enfants. La consommation contribue ainsi chez l'enfant à la construction de son identité.
dimanche 11 juillet 2010
Décisions d'achats au sein de la famille
La famille est un groupe social intéressant à observer pour envisager les types d'interactions et les systèmes d'influences.
4 zones décisionnelles :
4 facteurs principaux permettent d'expliquer le degré d'autonomie dans la décision d'achat : la prégnance des stéréotypes, les ressources de l'épouse, l'expérience et le statut socio-économique.
Au sein de la famille, l'enfant devient consommateur vers 7 ans. Il a un pouvoir d'achat mais aussi un pouvoir d'influence en tant que prescripteur. Sa volonté d'émancipation passe par la consommation et s'accroît avec l'âge. Le marketing cherche à séduire l'enfant et à rassurer la mère. L'enfant utilise différentes stratégies pour transformer son pouvoir idéologique en pouvoir économique : légitimer sa demande en faisant appel à l'expertise qu'il a du produit, faire un contrat (échange), recourir au chantage affectif, utiliser un stratagème, former une coalition avec une tierce personne.
A lire : L'organisation domestique, pouvoir et négociation - Michel Glaude François de Singly
4 zones décisionnelles :
- la zone autonome où chacun se spécialise dans l'achat d'une catégorie de produits
- la zone dominée par la femme qui est souvent liée à la cuisine, l'entretien de la maison, les vêtements de la femme et des enfants...
- la zone dominée par le mari qui est souvent liée aux outils, voitures, produits d'assurance...
- la zone commune qui concerne les décisions prises conjointement, par exemple pour les vacances, les loisirs, le logement...
4 facteurs principaux permettent d'expliquer le degré d'autonomie dans la décision d'achat : la prégnance des stéréotypes, les ressources de l'épouse, l'expérience et le statut socio-économique.
Au sein de la famille, l'enfant devient consommateur vers 7 ans. Il a un pouvoir d'achat mais aussi un pouvoir d'influence en tant que prescripteur. Sa volonté d'émancipation passe par la consommation et s'accroît avec l'âge. Le marketing cherche à séduire l'enfant et à rassurer la mère. L'enfant utilise différentes stratégies pour transformer son pouvoir idéologique en pouvoir économique : légitimer sa demande en faisant appel à l'expertise qu'il a du produit, faire un contrat (échange), recourir au chantage affectif, utiliser un stratagème, former une coalition avec une tierce personne.
A lire : L'organisation domestique, pouvoir et négociation - Michel Glaude François de Singly
Rôles de l'individu face à la consommation
l'individu peut être, tour à tour :
- l'acheteur, qui procède à l'acte d'achat
- l'initiateur, qui fait apparaître le besoin dans l'unité de consommation
- l'influenceur, qui a un rôle important dans le choix d'une marque du fait de sa compétence et de son autorité (leader d'opinion)
- l'informateur, qui procure des renseignements plus ou moins pertinents relatifs à l'achat d'un produit
- le décideur, qui a le pouvoir de décision finale en vertu de son pouvoir budgétaire
- l'utilisateur, qui consomme le produit et l'évalue par rapport à ses attentes
- le garde barrière qui en raison de son pouvoir ou de son influence peut s'opposer à l'achat
Communauté de marque et approche tribale
Au-delà de leur fonction hédonique, objets et marques remplissent des identités (personnelles et sociales) de plus en plus évidées et dénudées du fait de l'abandon du sens de la tradition dans une société de plus en plus matérialiste.
Une communauté de marque est un ensemble structuré de relations sociales entre utilisateurs d'une marque dont l'affinité, la culture et l'histoire dérivent de la consommation de cette marque. Les consommateurs participent à la construction sociale de la marque. Les communautés de marque ont pour caractéristiques :
des rituels, objets cultes, lieux.
Ils fondent l'expérience communautaire de la marque mais aussi la capacité à raisonner en termes de communauté signifiante (groupement autour d'un intérêt, d'une passion...) et non plus en termes de segments.
Une communauté de marque est un ensemble structuré de relations sociales entre utilisateurs d'une marque dont l'affinité, la culture et l'histoire dérivent de la consommation de cette marque. Les consommateurs participent à la construction sociale de la marque. Les communautés de marque ont pour caractéristiques :
- une fidélité à la marque exclusive de nature oppositionnelle (contre le concurrent principal)
- un engagement (si la marque est attaquée)
- le recrutement de nouveaux membres
- des rites et traditions qui donnent du sens à la communauté et permettent de la perpétuer.
des rituels, objets cultes, lieux.
Ils fondent l'expérience communautaire de la marque mais aussi la capacité à raisonner en termes de communauté signifiante (groupement autour d'un intérêt, d'une passion...) et non plus en termes de segments.
jeudi 8 juillet 2010
Le concept de style de vie
Les styles de vie sont un ensemble de variables pour définir le consommateur et mesurer l'impact de ses variables sur ses choix de consommation. S'intéresser aux styles de vie, c'est prendre en compte dans les choix de consommation le mode de vie des individus.
Le concept de style de vie a été introduit par le psychologue Alfred Adler pour décrire "le système de règles et de conduites développé par un individu pour atteindre ses buts dans la vie", modalité de réponse à son environnement.
Pour Max Weber, le style de vie est un moyen d'affirmer son statut social.
Les variables prises en compte pour définir les styles de vie peuvent être les activités, intérêts, opinions : approche AOI ; ou les variables de personnalité.
L'approche la plus complète est celle de Jerry Wind et Paul Green qui considèrent 3 niveaux d'identification :
Enfin, la méthodologie des socio-styles initiée par le CCA - Centre de Communication Avancée - regroupe les français et les européens en identifiant les mentalités socio-structurelles. Elle prend en compte la personnalité, les habitudes, les opinions et les aspirations des répondants. Ils sont classés en sous-catégories correspondant à des comportements spécifiques de consommation, selon 2 courbes : axe plaisir fantaisie/sérieux ascétisme et axe modernisme aventure/conservatisme sécurité. La fiabilité de la méthodologie proposée par le CCA a été remise en cause, comme d'ailleurs celle de la COFREMCA, du fait de leurs résultats divergeants (la COFREMCA identifie 55 courants socio-culturels à partir d’un questionnaire de type AIO).
Pour en savoir + sur les styles de vie, lire le résumé de Freddy Mingot - DESS Contrôle de gestion 1998-1999 - sur les Styles de vie par Pierre Valette-Florence
Le résumé se compose de 3 parties permettant ainsi de dresser un bilan critique : présentation des styles de vie et de ses différentes approches, mise en application et critiques, principales perspectives d’évolution.
Le concept de style de vie a été introduit par le psychologue Alfred Adler pour décrire "le système de règles et de conduites développé par un individu pour atteindre ses buts dans la vie", modalité de réponse à son environnement.
Pour Max Weber, le style de vie est un moyen d'affirmer son statut social.
Les variables prises en compte pour définir les styles de vie peuvent être les activités, intérêts, opinions : approche AOI ; ou les variables de personnalité.
L'approche la plus complète est celle de Jerry Wind et Paul Green qui considèrent 3 niveaux d'identification :
- valeurs et traits de personnalité
- activités et attitudes
- choix de consommation
Enfin, la méthodologie des socio-styles initiée par le CCA - Centre de Communication Avancée - regroupe les français et les européens en identifiant les mentalités socio-structurelles. Elle prend en compte la personnalité, les habitudes, les opinions et les aspirations des répondants. Ils sont classés en sous-catégories correspondant à des comportements spécifiques de consommation, selon 2 courbes : axe plaisir fantaisie/sérieux ascétisme et axe modernisme aventure/conservatisme sécurité. La fiabilité de la méthodologie proposée par le CCA a été remise en cause, comme d'ailleurs celle de la COFREMCA, du fait de leurs résultats divergeants (la COFREMCA identifie 55 courants socio-culturels à partir d’un questionnaire de type AIO).
Pour en savoir + sur les styles de vie, lire le résumé de Freddy Mingot - DESS Contrôle de gestion 1998-1999 - sur les Styles de vie par Pierre Valette-Florence
Le résumé se compose de 3 parties permettant ainsi de dresser un bilan critique : présentation des styles de vie et de ses différentes approches, mise en application et critiques, principales perspectives d’évolution.
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